Le dauphin en bonne voie ?

Son Altesse Une semaine bien chargée en rebondissement, et réjouissante pour notre famille royale, puisque le « dauphin » de la République, Monseigneur Jean Sarkozy , futur Jean III, non content d’obtenir le poste de conseiller général des Hauts-de-Seine à l’âge de 21 ans, serait désigné comme le futur président de l’Etablissement public d’aménagement de La Défense (EPAD). Les prérogatives de cet organisme sont évidemment « très limité » puisqu’il ne s’occupe « que » de la gestion et de l’attribution des marchés immobiliers de « l’actuel premier quartier d’affaires européen ». C’est également l’EPAD qui est en charge de l’aménagement urbain et de la rénovation des infrastructures existantes. A la tête d’un budget approchant 1,3 milliard d’euros et gracieusement offert par les contribuables, l’étudiant en licence de droit à La Sorbonne, est, « bien entendu », la personne la plus qualifée pour ce poste. Mais n’ayez crainte! Fort de sa longue expérience de conseiller général des Hauts-de-Seine depuis 2 ans, il a en plus été reconnu non coupable dans l’affaire qui l’opposait à un automobiliste, ce qui fait de lui le plus jeune politicien blanchi de l’histoire. Mais si rappelez-vous, en 2007, en pleine campagne présidentielle, les chargés de communication de Nicolas Sarkozy avait remué les médias pour camoufler l’incident. Le scooter du dauphin est déclaré volé, et l’on parle d’effectuer des test ADN pour confondre les coupables. Scooter retrouvé encastré dans la voiture du dit automobiliste, qui l’accuse de délit de fuite. Scandale ! Étonnamment, Jean fut relaxé, et l’automobiliste condamné à 2000 euros d’amende pour procédure abusive. Condamnation annulée par la suite, sans doute afin de ne plus entendre parler de la vraie fausse information.

Comment rejeter un tel candidat surtout lorsqu’il porte par pur hasard le même nom que le monarque?

L’EPAD est bien évidemment le cheminement normal pour préparer le prince à de plus amples responsabilités. Un entraînement à petite échelle en somme.

Réjouissons nous, La Défense pourra faire des économies. Mais si, voyons, le salaire d’un simple bachelier sera forcément moins élevé que celui de l’actuel président de l’EPAD, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, Patrick Devedjian.

A moins que cet usage reconnu et utilisé pour refuser les sur-diplômés qui « coûtent cher » dans les entreprises privés ne soit pas en vigueur lorsqu’il s’agit des affaires politiques des Hauts-de-Seine  …

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